Evénements

Exposition

Ex Oriente Lux Des lampes phéniciennes aux lumières de l’Islam Chefs-d’oeuvre d’Egypte et du Proche-Orient de la Collection Bouvier

  • Uni Bastions, Aile Jura, sous-sol5 rue de Candolle, 1211 Genève 4
  • Exposition inédite, entrée libre
  • Du mardi 3 novembre au vendredi 27 novembre 2015
  • Heures d’ouverture : mardi-vendredi : 13h00-18h00

  • Vernissage

    : lundi 2 novembre, 18:30

Conférences publiques

Pour célébrer l’Année Internationale de la Lumière, l’Association Hellas et Roma et L’Unité d’Archéologie Classique de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève ont le plaisir de vous proposer trois conférences:

  • Espace Fusterie, les 24, 25 et 26 novembre, 18:30, entrée libre
  • 4000 ans de bonne et de mauvaise lumière, par Laurent Chrzanovski
  • La lumière dans l’Art, par Daniel Grataloup
  • Le rôle de l’éclairage dans les grandes religions, par Laurent Chrzanovski

La collection Bouvier de Neuchâtel est connue pour ses tissus coptes, maintes fois exposés en Suisse et à l’étranger. Mais peu de gens savent qu’elle abrite aussi des lampes antiques, aussi nombreuses que diverses.

En partenariat occasionnel avec l’Université de Genève, l’Association Hellas et Roma a pris la décision de la présenter au public, sous la forme d’une exposition. Cette initiative correspond parfaitement à l’une des missions qu’elle s’est donnée : faire connaître le patrimoine archéologique en mains privées. L’autre raison tient au fait que le catalogueexhaustif de cette collection de lampes a été confié par le propriétaire à l’archéologue genevois Laurent Chrzanovski, avec lequel l’Association collabore régulièrement et de longue date. Qu’on se rappelle le livre Facéties lumineuses, dédié aux lampes d’Alexandrie, conservées au Musée d’art et d’histoire de Genève et au Musée du Louvre à Paris (publié en 2011).

Présenter à un large public des lampes antiques, c’est répondre d’une certaine manière à un souci très contemporain et partout affiché, celui de démocratiser la culture. Quoi de mieux, en effet, que ce genre d’objet pour initier à l’Antiquité ? Rien de moins élitiste que ces humbles ustensiles, produits en série et bon marché. Répandus dans toutes les couches de la société, ils dispensaient, aux riches comme aux pauvres, un des bien les plus précieux, c’est-à-dire la lumière. En outre, à cause des images imprimées sur eux, ils constituaient pour tout un chacun une source du savoir, les sujets représentés touchant aux mœurs, à la politique, à la religion, à la nature. Comment, par exemple, l’habitant d’un bourg reculé des Gaules pouvait- il connaître, autrement que par les lampes importées chez lui, l’aspect réel d’un palmier ou d’un éléphant ? Et que dire de l’importance des lampes dans le culte, la liturgie, avant l’avènement des cierges ? A quoi il faut ajouter le rôle que les lampes jouent aujourd’hui en archéologie. Au même titre que les monnaies, elles servent à établir une chronologie précise et fiable. Etant donné qu’elles sont elles-mêmes bien datées et qu’on en trouve quasiment dans toutes les fouilles, dans chaque tombe, il suffit de se référer à elles pour situer le contexte.

L’Université et l’Association ont jugé bon d’accompagner ladite exposition d’une série de conférences, données en un lieu très passant, l’Espace Fusterie, les 24, 25 et 26 novembre :


  • 4000 ans de bonne et de mauvaise lumière, par Laurent Chrzanovski

  • La lumière dans l’art, par Daniel Grataloup ( architecte)

  • Le rôle de l’éclairage dans les grandes religions, par Laurent Chrzanovski

Avec cette exposition, l’Université et l’Association sont heureux de s’associer aux manifestations organisées de par le monde pour célébrer L’Année de la Lumière, sous l’égide de l’UNESCO.

Jacques Chamay