Relations avec l’Université de Genève

Dès l’origine, l’Association a noué des liens étroits avec l’Université, représentée alors par le professeur José Dörig, lequel avait manifesté son esprit d’ouverture en organisant en 1975, en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire, l’exposition Art antique. Collections privées de Suisse romande, encore dans toutes les mémoires. A José Dörig ont succédé les professeurs Jean-Paul Descoeudres et, depuis 2009, Lorenz Baumer.

Création d’une collection d’étude

Au sein de la collection d’antiquités réunies par l’Association, une section spéciale est consacrée aux fragments de vases en terre cuite. On lui a donné pour titre « Ostraca », pluriel du mot ostracon, par lequel les anciens Grecs désignaient un tesson. Il faut savoir que des tessons bien choisis permettent de se familiariser avec les différentes sortes de céramiques (corinthienne, attique, apulienne…). Et, s’ils portent des figures, on peut même apprendre d’après eux à reconnaître les styles, voire la main de tel ou tel artiste (Douris, le peintre de Micali…). Le « Fonds Ostraca » comprend aussi des lampes, des moules, des outils antiques et même des copies ou autres contrefaçons modernes. Ce fonds, qui sert à l’étude, est tenu à la disposition des enseignants d’archéologie classique de l’Université : cours pratiques, examens, sujets de mémoire. En outre, l’Association a enrichi la collection de moulages de l’Université en lui offrant cinq pièces, plus une maquette.

Autres participations

Et, toujours dans l’intention de soutenir l’enseignement, l’Association a créé un prix destiné aux étudiants les plus méritants. Il a été attribué trois fois. Depuis lors, ce prix se trouve converti en soutien financier pour des publications. Premier volume : Le voyage à Crotone : découvrir la Calabre de l’Antiquité à nos jours (2014). Enfin, l’Association accorde son soutien financier à des manifestations organisées par l’Université, par exemple les Journées culturelles albanaises (2013).