Opération d’envergure : le laboratoire de Budapest

L’exposition Bronze et Or était axée sur un portrait de l’empereur Marc Aurèle, trouvé en Hongrie, à Pécs, en 1974.

Ce portrait, qui est en bronze, nécessitait une restauration en profondeur. Or à l’époque, le pays manquait de moyens.

Sollicitée, la Confédération accorda son assistance financière. Le protocole, signé le 16 novembre 1993, prévoyait la création sur place, c’est-à-dire dans la capitale, d’un laboratoire de restauration des métaux. En complément, un technicien des musées nationaux serait détaché en Europe de l’Ouest, pour y recevoir une formation spécifique.

Sur le plan technique, le projet était confié à David Cottier-Angeli, à la compétence reconnue. Celui-ci se tourna vers l’Association pour la logistique et un complément de financement.

L’affaire fut rondement menée. Le laboratoire ouvrit ses portes le 25 avril 1998, en présence des autorités, dont le ministre de la Culture et de l’Education, qui offrit à l’Association, en la personne de son président Olivier Reverdin, la médaille d’or Pro Cultura Hungarica.

Installé dans un local du Musée des Beaux-Arts remis à neuf, le laboratoire comporte : « chapelle » entièrement équipée, micro-sableuse, microscope stéréoscopique, endoscope, caméra, ordinateur, plus une bibliothèque spécialisée. Quant au stage du technicien, il a été effectué à Genève et à Bordeaux.

Depuis lors, le laboratoire de Budapest fonctionne à la satisfaction générale.